Nous étions trois kayakistes du Canoë club normand à participer une nouvelle fois au rallye de la Cure le week-end du 23 et 24 septembre. Camping sauvage, histoires autour d’un feu de forêt et rencontre avec des kayakistes de Franche-Comté. Un week-end de rêve où tous vos soucis restent à la maison.
Après plusieurs désistements au sein du club, nous ne sommes plus que trois kayakistes (moi, Sebastian et Seb) à partir pour le rallye de la Cure dans le Morvan (Yonne). Loin d’être découragés, nous bourrons les sacs et les kayaks dans et sur le break de Seb et en voiture Simone ! Au bout de 6h de route (bouchons sur le périph de Paris, grrrrrr), nous voilà au Dolmen de Chevresse, le vendredi soir, au bord de la rivière de la Cure, près d’Avallon. Nous montons la tente dans la nuit noire accompagnés par les cris inquiétants des renards…
Après une petite nuit, on attaque notre première descente de la Haute-Cure (3kms) dans la matinée du samedi, avant de rejoindre nos huit copains kayakistes des clubs de Montbéliard et de Conflans Port-sur-Saône (Franche-Comté) sur la rivière du Chalaux. Cette année, des lâchers d’eau ont été organisés simultanément sur les deux rivières.
Cette année, EDF a lâché 5m3 d’eau depuis le lac de Chaumeçon pour le Chalaux. C’est un peu moins qu’au mois de juillet de cette année où nous avions 7m3 d’eau. La balade est un peu plus gratte-caillou, mais du coup le rapide IV de la « Perte des Veaux » rappelle moins voire quasiment pas.
Après la « Perte des Veaux », le rapide du Courtibas, plus difficile avec moins d’eau, le caillou du milieu drosse encore plus…
Grâce à de beaux appuis, Sebastian évite la baignade dans ce rapide IV. Pour sa première rivière sportive, il a assuré et il revient à la maison avec zéro bain !
Et puis le kayak d’eaux-vives, c’est pas que du sport, c’est aussi prendre une bonne bière au bar du chalet du Montal le samedi soir.
Après ça direction le campement (notre chauffeur n’est pas trop bourré, il ne s’est pas trompé de route) où nous attendent les kayakistes de Franche-Comté Dolmen de la Chevresse.
Autour du feu de camp : un kayakiste sexagénaire qui en a vu partage ses anecdotes sur les compétitions de slalom et descente de kayak des années 60 ; on échange les bouteilles de vin et de bière et d’eau de vie ; on sèche les bas de pyjamas et chaussettes … on a pu vraiment envie de se coucher.
Le dimanche matin, c’est reparti pour 3kms sur la Haute-Cure avec les passages des 7 Taureaux et du Gouloux. C’est le jour J du rallye de la Cure avec près de 300 kayakistes, à éviter parfois pour certains… Nous étions le seul club normand représenté.
Le lâcher d’eau sur la Cure se fait depuis le barrage des Settons.
Vient ensuite le rapide IV du Gouloux et avec 7m3 d’eau il rappelle plus que la veille.
Avec quelques kayakistes de Franche-Comté, on décide de refaire les 3 kms de la Haute-Cure et de poursuivre la descente (7kms) jusqu’à l’arrivée à Vieux-Dun. Après le Gouloux, les difficultés s’estompent, la rivière n’est plus qu’un enchaînement de petits rapides classe II, notamment celui de la Truite.
Et puis comme toutes les bonnes choses ont malheureusement une fin, il est temps de repartir à Rouen en fin de journée après plusieurs heures de navigation.