En kayak dans les seuils de la Risle

Ce week-end, six kayakistes du Canoë club normand ont navigué sur la Risle entre Brionne et Pont-Authou dans l’Eure. Une jolie balade de 8 kms parsemée de sept petits seuils amusants de classe II. L’idée est de Johann, notre moniteur.

Sous un soleil et un ciel bleu d’été, moi, Johann (le mono), Benoît, Paco, Clémence et Isabelle sommes partis, samedi toute la journée, naviguer sur la Risle. Une belle découverte.

Juste après le départ de la base de loisirs de Brionne, un premier seuil avec des portes de slalom installées, se présente à nous. On comprend très vite qu’il n’y a pas beaucoup d’eau, le plastique des bateaux gratte sur les cailloux. Mais avec de la volonté, ça passe quand même.

Quelques toiles d’araignées grimpent sur les fiches de slalom ; à croire que cette rivière n’a pas été naviguée depuis… la période (très éloignée) des fortes eaux.

Entre les seuils, cette rivière est une succession de longs planiols qui traversent la vallée de la Risle. Une fois sorti de Brionne, le décor est champêtre et ressemble un peu à la Varenne dans le pays de Bray.
Un kilomètre après le départ, nous franchissons un barrage à angle droit où il y a déjà plus d’eau.

Clémence, pour qui s’était la deuxième sortie en rivière, s’engouffre dans la même chute que Benoît.

Moi, au pied de ce « spot ».

Deux à trois seuils permettent, même en cette période de rares eaux, de jouer : 360°, surfs, chandelles, bacs… les figures ne manquent pas. L’un des meilleurs se trouve à mi-parcours, avec à son pied, un petit rouleau permettant la réalisation de 360° et chandelles.

Johann, qui n’ennuyait un peu en kayak de rivière, s’amuse dans le « trou à chandelles », avec ma boîte à sardines jaune prêtée quelques minutes pour l’occasion. Les kayaks freestyle destinés aux jeux, permettent de réaliser facilement et sans efforts des figures.

Allez encore un seuil, il y en a tellement que pour une première, je ne sais plus trop dans quel ordre ils sont. Isabelle, un peu hésitante, lèvres un peu crispées, se demande intérieurement : « J’y vais, j’y vais pas… » et puis en fait, elle le passe très bien. Bravo !

Avant le barrage infranchissable (à cause d’un rappel) de l’usine Derivery, spécialisée en peinture industrielle, nous franchissons la « Double chute ». Isabelle, confiante, la passe sans problème.

Et la Risle réserve le meilleur pour la fin, avec le petit bassin de slalom de Pont-Authou (il n’y a pas de photos, au bout de 8 kms l’appareil commençait aussi à fatiguer). Reprises, bacs et chandelles sont possibles dans cette chute finale.

Merci à l’équipe pour cette descente en eaux-vives très sympa et pour le pique-nique à l’arrivée à Pont-Authou. Et pour une fois en eaux-vives, la parité est respectée, merci Clémence et Isabelle et bravo pour cette descente !


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